« Pour Freud, la différence anatomique s’inscrivait dans une logique du manque : l’ « autre » est celui (en l’occurrence celle) qui « n’en a pas ». Mais, quoiqu’il en pense, les seins d’une femme sont beaucoup plus visibles que le pénis d’un petit garçon. Il m’a toujours semblé curieux qu’il ait imaginé qu’une petite fille, à ce propos, dise forcément : » voilà quelque chose que je n’ai pas, et qui me manque « . »
F. Héritier, M. Perrot, S. Agacinski, N. Bacharan, Les plus belles histoires des femmes, p. 275